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Kampot, la sueur des paludiers a le goût du sel
Quand le sel est cristallisé il faut le récolter
Le travail dans les marais salants de Kampot n'a rien d'une balade de santé. Du matin jusqu'à la fin du jour les paludiers font un travail éreintant dans les œillets, ces étendues rectangulaires appelées aussi cristallisoir. La première étape consiste à regrouper en tas, le sel cristallisé sous l'action du soleil et du vent. L'outil utilisé pour la récolte du sel est un las, un genre de racloir muni d'un long manche.
Des paniers chargés de sel sont accrochés à une palanche
Peut être par économie, certainement par tradition, le sel est transporté à dos d'homme. L'outil utilisé pour le transport du sel vers les vastes entrepôts est une palanche, cette latte de bambou flexible sur laquelle sont accrochés de chaque côté les lourds paniers de sel. La charge est hissée sur les épaules d'hommes ou même de femmes. Jusqu'à la tombée du jour, les pas chaloupés se succèdent, les kilomètres parcourus aussi. La peau et les yeux sont brûlés par le soleil et la salinité de l'eau, tandis que la sueur qui perle continuellement des fronts a le goût du ... sel.
Le remplissage des paniers se fait à l'aide du las, genre de racloir équipé d'un long manche
Kampot, remplissage des paniers en liane
Kampot, les paniers sont remplis de sel
Ajustement de la palanche avant le lever de la charge
Femmes et homme portant la palanche dans les marais salants de Kampot.
Tags : sel, paniers, kampot, palanche, sueur, paludiers
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