• Un sentier de sable blanc chemine vers un monde qui conserve son mystère

    En début d'après-midi, la température était idéale, une brise fraîche soufflait de l'océan sous un ciel résolument bleu, dans lequel moutonnaient, quelque petits nuages d'altitude. Quand soudain une bande noire, apparut sur la ligne d'horizon de l'océan. Très rapidement l'horizon s'assombrit,  progressivement des volutes d'air humide commencèrent à lécher les visages. La luminosité diminua, la température aussi, bien qu'agréable, la peau sentit la fraîcheur inhabituelle de l'air. Depuis le chemin de dune qui mène à Saint-Pierre, le phare d'Eckmühl commença à fondre dans le paysage, le dôme se dilua pour disparaître, puis le campanile s'effaça. Après quelques minutes, seule la base de l'édifice restait encore visible. Partie remise, car très vite elle disparut aussi du paysage. Cette photo traduit la minute d'après, la lagure ovale frémit sous le vent venant de l'océan, le sentier de sable blanc chemine vers un monde qui conserve un mystère qui ne se découvre qu'à qui veut l'emprunter.

    Brouillard Saint-Pierre, Penmarc'h, le phare d'Eckmühl gommé du paysage
    Par une belle après-midi d'été, le brouillard venu de l'océan a transformé le paysage en dix minutes. Il donne cette photo insolite prise à quelque centaines de mètres du phare d'Eckmühl qui a complètement disparu du paysage.



     

     

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