• Le vénérable chêne de Guillotin à Concoret est millénaire

    Le chêne de Concoret est le plus vieux de la forêt de Paimpont

    Le chêne pédonculé de Concoret est le plus vieux et le plus imposant de la forêt de Paimpont.  Avec une circonférence de 9m60 et ses 20 mètres de hauteur, ce chêne dont l'âge est estimé à 1000 ans impose le respect.

    Le vénérable chêne est associé à l'abbé Guillotin

    Il porte le nom de l'abbé Guillotin qui, pourchassé par l'armée révolutionnaire, se réfugia dans le creux de l'arbre pour s'y cacher, se soustrayant ainsi à ses poursuivants. L'abbé écrivit dans ses mémoires qu'il fut sauvé par l'intervention de Notre-Dame de Paimpont qui par le truchement d'une araignée tissa une toile épaisse devant le trou de l'arbre.

    On lui attribue des pouvoirs magiques

    L'arbre fait aujourd'hui l'objet d'une attention particulière de la part de l'Office National des Forêts. L'accès à l'anfractuosité de l'arbre est protégé afin d'éviter aux personnes en quête de ses pouvoirs magiques d'y déposer des vêtements, où de se faufiler à l'intérieur comme c'est la tradition. Malgré ces précautions, on remarque des pièces de tissus, attestant que cette pratique subsiste. Il est facile d'imaginer pourquoi, car ici davantage qu'ailleurs, la force de cet arbre fascine l'imaginaire.

    chêne de guillotin - concoret
    L'Office National des Forêts a installé une plateforme autour du chêne de Concoret

     

    Chêne de concoret : Le trou dans l'arbre millénaire
    Une barrière protège l'entrée du chêne creux pour empêcher les gens d'entrer dans l'anfractuosité.






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  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Novembre 2014 à 00:07
    Waouh ! Impressionnant ! je comprends que la magie opère...
    Important de le bien protéger...
    Dans la petite ville où je suis née, il y avait un chêne magnifique, plusieurs fois centenaire, qui avait résisté au siège des Espagnols au 17 ème siècle, mais qui a bien mal fini :
    " Le Chêne Brûlé" , vieil arbre séculaire qui marquait autrefois l’entrée de la forêt de Bohain, devait sa forme typique (il était creux en son milieu) au feu que les Espagnols y mirent lors d’un siège du château, en 1636. L’arbre survécut malgré tout et reverdit chaque année. Il devint le lieu de rendez-vous des enfants et des amoureux. Le chêne brûlé fut peint par Henri Matisse (1902-1903) et Émile Flamant (1931). En 1930, lors d’une querelle de clochers, des jeunes de Becquigny mirent le feu à l’arbre mais l’incendie fut rapidement circonscrit. Finalement en mars 1971, après une soirée d’élections municipales, des mécontents l’incendièrent et lui portèrent le coup fatal. Il ne reste plus aujourd’hui qu’une souche encore visible au stade. C’était également un point stratégique des armées puisqu’il était inscrit dans les cartes d’état major.
    2
    Jeudi 6 Novembre 2014 à 09:22
    Beaucoup de chêne âgés deviennent creux. Tu me racontes là une bien belle histoire qui finit très mal pour chêne qui méritait davantage de respect, victime de la bêtise de l'homme. J'ai été voir le chêne peint par Émile Flamant et constaté son port majestueux. Par contre, je n'ai pas trouvé la peinture de Matisse.
    3
    Vendredi 7 Novembre 2014 à 20:57
    Beaucoup d émotion devant ce sujet si imposant de 1000 ans.
    L histoire de l arbre chez Cerisemarithe au destin tragique est remarquable aussi.
    4
    Samedi 8 Novembre 2014 à 08:39
    L'histoire du Chêne Brûlé de la forêt de Bohain est remarquable, des peintres ont immortalisé l'arbre. Même si j'aurais préféré le voir encore debout, cet arbre n'est pas mort, il vit encore dans la mémoire collective. Le chêne à Guillotin a eu plus de chance, il est désormais suivi avec attention par l'ONF, ce qui lui laisse encore une espérance de vie qui dépasse l'entendement humain.
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