• Estuaire du Ster à Lesconil , retrouver l'anse d'antan

    Une réestuarisation pour réparer l'interventionnisme de l'homme

    Depuis sa construction en 1968, le pont digue du Ster de Lesconil  coupait les effets de la marée provoquant  provoquant une poldérisation progressive de l'anse. Un projet de reconquête concrétisé par un appel à projet pour l'élargissement des points de passage du pont digue, lancé en 2011, vient de trouver son aboutissement par l'achèvement des travaux et la mise en eau . D'après les premiers constats, le courant a déjà créé un chenal, entraînant la revitalisation du milieu halieutique. 
     
    Ster de Lesconil
    La présence d'algues vertes traduit le manque de flux marin, avec la réestuarisation on remarque que la vase est déjà partie, près des chenaux, les algues s'estompent progressivement, indiquant l'effet bénéfique du réaménagement du pont de Lesconil.

     

    « Ail à tête ronde, palud du CosquerMéchant coquelicot Messieurs ! »
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  • Commentaires

    1
    Samedi 5 Juillet 2014 à 16:57
    On en revient encore et toujours au même constat: l'homme pense pouvoir aménager impunément et à son gré les lieux et puis....mais ouf, une solution !
    2
    Dimanche 6 Juillet 2014 à 10:40
    Toujours frappée par les vues à court terme qui ont des conséquences néfastes. Pourtant nous avons des penseurs!
    3
    Dimanche 6 Juillet 2014 à 12:28
    @Colo et Maïté :
    Durant les sixties l'homme a eu une vision à court terme, pensant dominer la nature, il a commis des erreurs dont on mesure encore les conséquences aujourd'hui. C'est dans cette période que la volonté de créer une agriculture productiviste a détruit le bocage breton, ils ont appelé ça le remembrement. De nombreux talus furent rasés, des zones humides asséchées, produisant le fil conducteur des inondations hivernales, pourtant la presse n'en a pas beaucoup parlé. Depuis les années 70 la machinisme poursuit sa course effrénée exigeant de plus en plus de surfaces pour se déployer, ainsi disparaissent encore de nombreux talus et de zones humides. Avec ça de nombreuses barrières naturelles de retenues d'eau ont définitivement disparu, adieu batraciens, salamandres, oiseaux qui ne peuvent plus nicher. Aujourd'hui les agriculteurs bénéficient encore d'aides de la communauté européenne pour araser des talus pendant qu'il encourage dans le même temps la plantation de haies boisées pour séparer les parcelles !
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